5 Septembre 2008
Mme Michèle Pierre Louis et des membres du cabinet ministeriel Après une série de tractations, d'ententes, de pressions, le Premier ministre Michèle Pierre-Louis est enfin ratifié dans les normes.
Madame est aux affaires avec les devoirs, droits et responsabilités qui vont de pair avec son poste.
A entendre son exposé de politique générale devant les Chambres, les débats qui s'en sont suivis et au vu de son cabinet, Madame aurait pu ne pas passer l'examen.
Peu d'idées nouvelles, aucune figure remarquable et une légitimité politique fragile. Voilà en gros l'équipage de son attelage. L'expérience y remplace les bilans reluisants. Le convenu s'y porte comme une espérance.
Pourtant, depuis les émeutes d'avril, la situation économique est peu reluisante.
Les catastrophes naturelles de l'été n'arrangent rien.
La conjoncture aux Etats-Unis, où vivent et travaillent la majeure partie des soutiens des familles d'ici, est précaire.
En gros, Madame le Premier ministre n'hérite pas d'un pays en forme, si jamais cette image fut de nos annales.
Tout semble si défavorable que le miracle est la seule option pour l'ex-dame forte du Fokal.
Portera-t-il le nom du DNSCRP, ce document qui n'a pas pu sauver Alexis et le pays des contrecoups de la crise mondiale due à la hausse des prix des céréales et des carburants ?
Le DNSCRP a, en tout cas, épargné d'un retour précoce à la vie civile les principaux ministres qui l'ont concocté. Faute de réalisations majeures, ils ont le bénéfice de connaître les règles du coaching des institutions financières internationales.
Hier soir au Sénat, Dame Duvivier s'est accrochée au DNSCRP comme à une planche de salut. Prions de ne pas tous nous y retrouver comme sur « Le radeau de la Méduse » de Géricault.
Etonnez-nous, Madame !
Notre malle d'espérance ne fut jamais si pleine et notre scepticisme si grand.
Frantz Duval
duvalfrantz@yahoo.com
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