mardi

L’UE et le PNUD apportent une assistance aux victimes de Gustav

Radio Métropole
Mardi, 2 septembre 2008 13:20


Le coordonnateur résident du PNUD en Haïti, Joël Boutroue, affirme que la communauté internationale a participé à des missions d’évaluation de dégâts dans les communes touchées par l’ouragan Gustav. " Il y a une grande mobilisation mais la situation se complique maintenant avec l’arrivée de Hanna", ajoute M. Boutroue.

" Nous avons constaté des dégâts dans l’agriculture (Haricots, maϊs, bananier) dans les régions de Cote de fer et de Grand Goave notamment",dit-il estimant d’autre part qu’environ 10 000 maisons ont été détruites ou endommagées.

Le représentant résident du PNUD appelle les autorités haïtiennes à définir une politique d’aménagement du territoire et à réaliser des projets pour la protection des bassins versants.

Soulignant qu’il faut plus de ressources financières et une réelle volonté politique, M. Boutroue plaide pour la continuité dans la réalisation de projets.

De son coté, l’ambassadeur de France à Port-au-Prince, Christian Connan confirme le décaissement d’une enveloppe de 2 millions d’euros de l’Union Européenne en faveur des pays de la caraïbe touchés par l’ouragan Gustav.

Intervenant à la rubrique "Invité du jour" de radio Métropole, le diplomate français a fait remarquer que le pays est confronté à de graves problèmes d’environnement. " La communauté internationale apporte une assistance dans le domaine de la protection de l’environnement mais on ne peut résoudre tous les problèmes en même temps", explique M. Connan.

En ce qui a trait à la crise politique, le diplomate français rappelle qu’il faut des solutions rapides parce que le pays se trouve dans un état d’urgence économique. " L’état ne fonctionne pas et on voit les conséquences ",dit-il.

Mettant l’accent sur la nécessité d’attirer les investisseurs étrangers, Christian Connan assure que la crise politique constitue un frein au développement économique. " Les débats actuels sont importants mais sont dérisoires au regard de la crise économique", assure t-il.

Aucun commentaire: