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La première ministre préoccupée par la situation aux Gonaïves

Radio Métropole
Lundi, 15 septembre 2008 07:32

En participant au radiothon en faveur des sinistrés des récents cyclones la première ministre Michèle Pierre Louis a indiqué que l’initiative témoigne de la solidarité du secteur privé en particulier et de tous les haïtiens en général avec les victimes des 4 derniers ouragans.

Mme Pierre Louis qui a effectué une visite d’évaluation dans la ville des Gonaïves samedi a souligné que 10 jours après le cyclone le niveau de l’eau n’a pas encore baissé. " Au plus vite il faut enlever l’eau dans les rues de la ville, l’eau arrive au niveau de la hache des résidents", dit-elle attirant l’attention sur l’inondation de savane désolée. Elle avoue que le gouvernement n’a pas encore trouvé une solution au problème.

En ce qui a trait aux voies d’accès à Gonaïves, Mme Pierre Louis annonce qu’un gué sera construit non loin du pont de Montrouis afin de faciliter l’acheminement de l’aide. " Le transport de l’aide par hélicoptère coûte très cher", dit-elle soulignant que le gouvernement ne dispose pas d’hélicoptère.

Saluant l’élan de solidarité de tous les secteurs de la vie nationale la première ministre a rappelé que la mobilisation et la solidarité sont deux grands principes qui guident l’action de son gouvernement. Les initiatives du peuple ont beaucoup de prix à nos yeux ", lance Mme Pierre Louis estimant " qu’il faut identifier les opportunités dans cette crise".

" Pour l’instant, il faut porter secours aux sinistrés parce que des régions sont enclavées", dit-elle attirant l’attention notamment sur la ville d’Ennery (artibonite). Dans un second temps la première ministre soutient qu’il faut reconstruire ce qui a été détruit, se réjouissant de l’appui de la société civile au gouvernement.

Interrogé sur le plan du gouvernement pour protéger l’environnement, Mme Pierre Louis s’est prononcé pour une mobilisation spécifique dans ce domaine. " L’aménagement du territoire est l’une des priorités du gouvernement", dit-elle précisant que le découpage territorial permettra de mieux faire face au problème. Elle croit qu’il faut déloger les populations se trouvant dans les régions vulnérables, admettant que des solutions définitives ne pourront pas être trouvées durant le mandat de René Préval.

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