HPN
Posté le 18 septembre 2008
Le Canada a prêté à Haïti le navire de sa majesté St-John pour acheminer l’aide humanitaire vers les zones inaccessibles du sud du pays par voie terrestre. Un nouvel embarquement a lieu jeudi à destination des Cayes.
Ce bateau de guerre a déjà desservi la péninsule du Sud notamment les communes de Tiburon et Les Anglais après les intempéries qui se sont abattues sur le pays en août et septembre. Parvenus aux ports des zones sinistrées, les matelots transbordent l’aide humanitaire sur des petites embarcations qui les achemineront vers les régions côtières. Pour les endroits les plus reculés, le relais se fait par hélicoptère.
Une cargaison de produits alimentaires destinée au chef-lieu du département du Sud est un don du Programme alimentaire mondiale, (PAM) et du Fond des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). Elle comportait entre autres 94 tonnes de riz, de l’huile de cuisine, des haricots, de la farine de maïs, de l’eau et des tablettes de purification.
La représentante du Pam en Haïti, Myrta Kaulard, a indiqué que cette ONG a déjà distribué plus de 1 000 tonnes de nourriture avec 250 000 personnes sinistrées dans tout le pays.
Plus loin, elle a affirmé que le Pam va s’engager dans la réhabilitation en fournissant aux sinistrés des moyens de survie. Myrta Kaulard nous apprend que le Pam prévoit de proposer aux habitants des régions affectées un échange «travail contre vivres et argent». Le travail constituera à réparer les écoles et nettoyer les rues des Gonaïves encore pleines de boue et les terrains qui seront utilisés pour l’agriculture.
Pour sa part, le ministre de la Planification et de la Coopération externe, Jean Max Bellerive, a soutenu que certains recoins du pays sont encore inaccessibles aux agents humanitaires en raison de la destruction des voies de communication. Il a par ailleurs indiqué que l’aide peut arriver dans les villes sans pouvoir atteindre les sections communales.
Aussi, le ministre a rappelé trois interventions en urgence du gouvernement pour venir en aide aux victimes affamées. « D’abord le président s’est débattu pour trouver des hélicoptères chez les pays amis d’Haïti. Ensuite, il y a un effort qui se fait pour désenclaver certaines communes avec le Centre national des équipements et enfin on a eu une réunion avec les compagnies privées qui sont sur le terrain pour voir comment utiliser leurs services pour sortir ces zones de l’isolement», a-t-il affirmé.
Cette cérémonie a lieu à bord du navire St John, en présence du Premier ministre Michèle Pierre-Louis et du nouvel ambassadeur du Canada en Haïti, Gilles Rivard.
Posté le 18 septembre 2008
Le Canada a prêté à Haïti le navire de sa majesté St-John pour acheminer l’aide humanitaire vers les zones inaccessibles du sud du pays par voie terrestre. Un nouvel embarquement a lieu jeudi à destination des Cayes.Ce bateau de guerre a déjà desservi la péninsule du Sud notamment les communes de Tiburon et Les Anglais après les intempéries qui se sont abattues sur le pays en août et septembre. Parvenus aux ports des zones sinistrées, les matelots transbordent l’aide humanitaire sur des petites embarcations qui les achemineront vers les régions côtières. Pour les endroits les plus reculés, le relais se fait par hélicoptère.
Une cargaison de produits alimentaires destinée au chef-lieu du département du Sud est un don du Programme alimentaire mondiale, (PAM) et du Fond des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). Elle comportait entre autres 94 tonnes de riz, de l’huile de cuisine, des haricots, de la farine de maïs, de l’eau et des tablettes de purification.
La représentante du Pam en Haïti, Myrta Kaulard, a indiqué que cette ONG a déjà distribué plus de 1 000 tonnes de nourriture avec 250 000 personnes sinistrées dans tout le pays.
Plus loin, elle a affirmé que le Pam va s’engager dans la réhabilitation en fournissant aux sinistrés des moyens de survie. Myrta Kaulard nous apprend que le Pam prévoit de proposer aux habitants des régions affectées un échange «travail contre vivres et argent». Le travail constituera à réparer les écoles et nettoyer les rues des Gonaïves encore pleines de boue et les terrains qui seront utilisés pour l’agriculture.
Pour sa part, le ministre de la Planification et de la Coopération externe, Jean Max Bellerive, a soutenu que certains recoins du pays sont encore inaccessibles aux agents humanitaires en raison de la destruction des voies de communication. Il a par ailleurs indiqué que l’aide peut arriver dans les villes sans pouvoir atteindre les sections communales.
Aussi, le ministre a rappelé trois interventions en urgence du gouvernement pour venir en aide aux victimes affamées. « D’abord le président s’est débattu pour trouver des hélicoptères chez les pays amis d’Haïti. Ensuite, il y a un effort qui se fait pour désenclaver certaines communes avec le Centre national des équipements et enfin on a eu une réunion avec les compagnies privées qui sont sur le terrain pour voir comment utiliser leurs services pour sortir ces zones de l’isolement», a-t-il affirmé.
Cette cérémonie a lieu à bord du navire St John, en présence du Premier ministre Michèle Pierre-Louis et du nouvel ambassadeur du Canada en Haïti, Gilles Rivard.
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