HPN
Posté le 2 septembre 2008
Alors que l’on compte les victimes laissées par Gustav sur son passage en Haïti, le cyclone Hanna est venu alourdir le bilan en faisant dix morts aux Gonaïves submergés par les eaux.
Depuis lundi soir, la Cité de l’Indépendance est sous les eaux. Depuis 5h de l’après- midi, il commençait à pleuvoir à verse sur la métropole de l’Artibonite, a rapporté un témoin sur place. Dans la matinée du mardi, la ville était submergée par les pluies diluviennes de l’ouragan Hannah. Dans certains quartiers, les flots atteignent près de 3 mètres, a-t-on appris.
Hanna est venu alourdir le bilan des victimes de l’ouragan Gustav alors que le Centre national de météorologie jugeait le cyclone moins dangereux pour Haïti que son prédécesseur. Selon le Centre, Hanna se dirigeait sur le Bahamas et effleurerait seulement la côte nord d’Haïti.
Mais sans crier gare, l’ouragan a frappé l’Artibonite, particulièrement les Gonaïves et l’Estère, dans un scénario qui rappelle celui du cyclone Jeanne en 2004. Les habitants de la ville ont dû encore une fois se réfugier sur les toits de leurs maisons, grimper aux arbres ou se diriger vers les montagnes afin fuir la ville complètement inondée.
Ce matin, l’alerte rouge est décrétée et Hanna menace tous les départements du pays avec ses corollaires : inondations, glissement de terrains, éboulements, rivières en crues. Dans la foulée, Hanna a touché les départements du sud, du sud-est et du nord-ouest. Jacmel a une fois de plus été victime, les Cayes et Chardonnières ont été touchés dans le Sud, et Port-de-Paix a été frappé par Hannah dont le lent déplacement est «mal défini», selon le Centre national de météorologie.
Hanna fait partie d’une longue liste d’ouragan à déferler sur la Caraïbe en cette saison cyclonique. Il est suivi de Ike (prononcez aïk), du surnom de l’ancien président américain Eisenhower, et de Joséphine, femme de Napoléon.
Posté le 2 septembre 2008
Alors que l’on compte les victimes laissées par Gustav sur son passage en Haïti, le cyclone Hanna est venu alourdir le bilan en faisant dix morts aux Gonaïves submergés par les eaux.Depuis lundi soir, la Cité de l’Indépendance est sous les eaux. Depuis 5h de l’après- midi, il commençait à pleuvoir à verse sur la métropole de l’Artibonite, a rapporté un témoin sur place. Dans la matinée du mardi, la ville était submergée par les pluies diluviennes de l’ouragan Hannah. Dans certains quartiers, les flots atteignent près de 3 mètres, a-t-on appris.
Hanna est venu alourdir le bilan des victimes de l’ouragan Gustav alors que le Centre national de météorologie jugeait le cyclone moins dangereux pour Haïti que son prédécesseur. Selon le Centre, Hanna se dirigeait sur le Bahamas et effleurerait seulement la côte nord d’Haïti.
Mais sans crier gare, l’ouragan a frappé l’Artibonite, particulièrement les Gonaïves et l’Estère, dans un scénario qui rappelle celui du cyclone Jeanne en 2004. Les habitants de la ville ont dû encore une fois se réfugier sur les toits de leurs maisons, grimper aux arbres ou se diriger vers les montagnes afin fuir la ville complètement inondée.
Ce matin, l’alerte rouge est décrétée et Hanna menace tous les départements du pays avec ses corollaires : inondations, glissement de terrains, éboulements, rivières en crues. Dans la foulée, Hanna a touché les départements du sud, du sud-est et du nord-ouest. Jacmel a une fois de plus été victime, les Cayes et Chardonnières ont été touchés dans le Sud, et Port-de-Paix a été frappé par Hannah dont le lent déplacement est «mal défini», selon le Centre national de météorologie.
Hanna fait partie d’une longue liste d’ouragan à déferler sur la Caraïbe en cette saison cyclonique. Il est suivi de Ike (prononcez aïk), du surnom de l’ancien président américain Eisenhower, et de Joséphine, femme de Napoléon.
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