Service d'Informations des Nations-Unies
3 September 2008 –La crise gouvernementale ouverte au mois d'avril a entamé les progrès économiques du pays, regrette le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans son dernier rapport sur la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), dans lequel il préconise une aide économique immédiate à la population.
« Au cours de la période qui fait l'objet du présent rapport, le processus de stabilisation en Haïti a pâti des contrecoups non négligeables des troubles du mois d'avril, de la censure du gouvernement qui en a résulté et de la persistance des difficultés à parvenir à un accord sur un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement », affirme Ban Ki-moon dans ce document destiné au Conseil de sécurité et rendu public mercredi.
En retardant l'adoption et la mise en œuvre des programmes publics, en maintenant la paralysie du processus législatif, en sapant la confiance de la population haïtienne et en dissuadant l'investissement interne et extérieur si important pour le redressement à long terme, cette série d'événements a ajouté aux graves difficultés que vit le peuple haïtien et accentué les difficultés créées par des évolutions mondiales défavorables, y regrette le Secrétaire général.
Il est essentiel qu'aussi bien les Haïtiens que leurs partenaires tournent la page de cette période de crise et abordent avec une énergie renouvelée les tâches qui les attendent, affirme-t-il.
Ces difficultés ne feront que s'aggraver avec les dommages causés par le passage le cyclone Gustav et la tempête tropicale Hanna, alors que d'autres se préparent à l'horizon.
La porte-parole du Secrétaire général, Michèle Montas, a indiqué mercredi que la MINUSTAH continuait d'apporter son assistance aux autorités locales de la ville de Gonaïves (nord du pays), touchée par des inondations et des glissements de terrain dues à Hanna, qui a suivi de quelques jours Gustav.
Un hélicoptère de l'ONU a également transporté trois tonnes d'aide humanitaire à Bainet, dans le Sud-Est, et les casques bleus ont distribué de l'eau potable à 10.000 personnes dans la capitale Port-au-Prince.
Dans son rapport, le Secrétaire général note sur le plan politique que « l'accord du 31 juillet sur la nomination d'un nouveau Premier ministre constitue une avancée importante pour remettre le processus de stabilisation sur les rails » et estime que « la nomination d'un nouveau Premier ministre pourrait constituer un nouveau point de départ ».
Les tâches sur lesquelles le gouvernement, avec le soutien de ses partenaires, doit se pencher d'urgence consistent notamment à « adopter des mesures à court terme propres à pourvoir aux besoins immédiats du peuple haïtien et à l'aider à faire face à la crise alimentaire et énergétique mondiale actuelle; achever le travail de planification qui a débuté avec le processus du Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté; faire participer les donateurs; et poursuivre le soutien aux programmes visant à renforcer les structures garantes de l'état de droit dans le pays ».
Le maintien du déploiement de la MINUSTAH demeure également indispensable, estime le Secrétaire général, qui recommande sa prorogation pour une année supplémentaire allant jusqu'au 15 octobre 2009.
3 September 2008 –La crise gouvernementale ouverte au mois d'avril a entamé les progrès économiques du pays, regrette le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans son dernier rapport sur la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), dans lequel il préconise une aide économique immédiate à la population.« Au cours de la période qui fait l'objet du présent rapport, le processus de stabilisation en Haïti a pâti des contrecoups non négligeables des troubles du mois d'avril, de la censure du gouvernement qui en a résulté et de la persistance des difficultés à parvenir à un accord sur un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement », affirme Ban Ki-moon dans ce document destiné au Conseil de sécurité et rendu public mercredi.
En retardant l'adoption et la mise en œuvre des programmes publics, en maintenant la paralysie du processus législatif, en sapant la confiance de la population haïtienne et en dissuadant l'investissement interne et extérieur si important pour le redressement à long terme, cette série d'événements a ajouté aux graves difficultés que vit le peuple haïtien et accentué les difficultés créées par des évolutions mondiales défavorables, y regrette le Secrétaire général.
Il est essentiel qu'aussi bien les Haïtiens que leurs partenaires tournent la page de cette période de crise et abordent avec une énergie renouvelée les tâches qui les attendent, affirme-t-il.
Ces difficultés ne feront que s'aggraver avec les dommages causés par le passage le cyclone Gustav et la tempête tropicale Hanna, alors que d'autres se préparent à l'horizon.
La porte-parole du Secrétaire général, Michèle Montas, a indiqué mercredi que la MINUSTAH continuait d'apporter son assistance aux autorités locales de la ville de Gonaïves (nord du pays), touchée par des inondations et des glissements de terrain dues à Hanna, qui a suivi de quelques jours Gustav.
Un hélicoptère de l'ONU a également transporté trois tonnes d'aide humanitaire à Bainet, dans le Sud-Est, et les casques bleus ont distribué de l'eau potable à 10.000 personnes dans la capitale Port-au-Prince.
Dans son rapport, le Secrétaire général note sur le plan politique que « l'accord du 31 juillet sur la nomination d'un nouveau Premier ministre constitue une avancée importante pour remettre le processus de stabilisation sur les rails » et estime que « la nomination d'un nouveau Premier ministre pourrait constituer un nouveau point de départ ».
Les tâches sur lesquelles le gouvernement, avec le soutien de ses partenaires, doit se pencher d'urgence consistent notamment à « adopter des mesures à court terme propres à pourvoir aux besoins immédiats du peuple haïtien et à l'aider à faire face à la crise alimentaire et énergétique mondiale actuelle; achever le travail de planification qui a débuté avec le processus du Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté; faire participer les donateurs; et poursuivre le soutien aux programmes visant à renforcer les structures garantes de l'état de droit dans le pays ».
Le maintien du déploiement de la MINUSTAH demeure également indispensable, estime le Secrétaire général, qui recommande sa prorogation pour une année supplémentaire allant jusqu'au 15 octobre 2009.
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