DANS LA PRESSE
Source : Haiti Press Network, 16 octobre 2008
Interrogé par la commission justice et sécurité du Sénat, la ministre a.i de la justice, la première ministre, Mme Michèle Pierre-Louis, a indiqué que l’affaire du directeur général de l’ONA a été transféré au tribunal de première instance. Sous la demande de l’unité de lutte contre la corruption, le commissaire du gouvernement a émis un mandat d’amener contre Sandro Joseph qui a boudé plusieurs invitations de Me Joseph Manès.
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Le président Haïtien, René Préval, a laissé le pays le mercredi 15 octobre à destination du Canada où il doit participer au 12ème sommet de la francophonie. René Préval a fait escale en Floride en quête de nouvelles maisons préfabriquées au profit des victimes des récentes intempéries qui ont frappé le pays.
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Six cas de kidnapping sont recensés en Haïti pour le début du mois d’octobre, a indiqué le porte-parole a.i de la police nationale, Garry Desrosiers, dans une conférence de presse. Un inspecteur de police, toujours en séquestration, figure sur la liste des kidnappés. La police a procédé à la saisie de 120 kilos de marijuana et de six armes à feu, informe Garry Desrosiers qui a révélé l’identité d’un dénommé Frantznel Fils-Aimé interpellé pour sa participation présumée dans une tentative de vol de banque.
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Des militaires démobilisés tentent de reprendre du service dans le Plateau Central. Ces derniers réclament la réhabilitation des forces armées d’Haïti dissoutes par l’ancien président Jean Bertrand Aristide, en exil en Afrique du Sud. La région récèle le plus grand nombre d’anciens militaires. Ils ont manifesté leur présence à plusieurs occasions en organisant des parades ou en occupant des batiments publics.
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Le gouvernement annonce le déblocage de 24 millions de gourdes pour la réparation des routes endommagées dans le département de la Grand’Anse après le passage des quatre ouragans au cours des mois d’août et de septembre.
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La tension est montée d’un cran à l’école normale supérieure. Des étudiants, hostiles à la décision du rectorat de l’université d’état d’Haïti de nommer un conseil provisoire à la tête de cette faculté, ont créé une panique en provoquant une altercation avec d’autres étudiants favorables au nouveau conseil.
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Constatant la spectaculaire baisse du prix des produits pétroliers sur le marché international, plusieurs voix s’élèvent en Haïti pour réclamer une révision des prix à la baisse sur le marché local. Ayant atteint près de $ 150 US au mois de juillet, le baril brut a chuté jusqu’à $ 75 US, tandis que les autorités haïtiennes gardent le même tarif.
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Le ministre de l’Agriculture, Joanas Gué, a annoncé le dépôt d’un projet de loi sur la création d’une banque de crédit rural en Haïti. Cette banque garantira l’accès au crédit aux paysans avec un taux d’intérêt de 10% l’an.
vendredi
Presidente del Banco Mundial visitará Haití la próxima semana
Jueves, 16 de Octubre de 2008, 15:38hs
Fuente: AFP
El presidente del Banco Mundial (BM), Robert Zoellick, visitará la próxima semana Haití, tras la aprobación la semana pasada de un nuevo paquete de ayuda de 25 millones de dólares, informaron este jueves fuentes oficiales del organismo.
Zoellick estará en Haití durante dos días a partir del lunes y se reunirá con el presidente, René Preval. Luego visitará las zonas más afectadas por la serie de cuatro huracanes y ciclones que atravesó el país, informó en rueda de prensa telefónica Yvonne Tsikata, directora del BM para América Latina y el Caribe.
"La visita de Zoellick tiene como objetivo enfatizar el gran apoyo del Banco para el país y lanzar una alerta sobre su situación tras los daños sufridos", explicó a los periodistas Tsikata.
La ayuda de urgencia de 25 millones de dólares que anunció el BM para el país, donde murieron 793 personas y regiones enteras quedaron arrasadas, empezará a ser distribuida sobre el terreno en unas seis semanas, detalló la funcionaria.
La organización Médicos Sin Fronteras (MSF) denunció el martes "la ineficacia" de la ayuda en la ciudad de Gonaives, en el norte de Haití, cuyos habitantes "siguen sin la asistencia necesaria" cinco semanas después de los desastres.
"Es necesaria una conferencia de donantes lo antes posible", dijo Tskiata a preguntas de los periodistas.
Desde 2005, el BM ha destinado 240 millones de dólares en asistencia para Haití.
Fuente: AFP
El presidente del Banco Mundial (BM), Robert Zoellick, visitará la próxima semana Haití, tras la aprobación la semana pasada de un nuevo paquete de ayuda de 25 millones de dólares, informaron este jueves fuentes oficiales del organismo.
Zoellick estará en Haití durante dos días a partir del lunes y se reunirá con el presidente, René Preval. Luego visitará las zonas más afectadas por la serie de cuatro huracanes y ciclones que atravesó el país, informó en rueda de prensa telefónica Yvonne Tsikata, directora del BM para América Latina y el Caribe.
"La visita de Zoellick tiene como objetivo enfatizar el gran apoyo del Banco para el país y lanzar una alerta sobre su situación tras los daños sufridos", explicó a los periodistas Tsikata.
La ayuda de urgencia de 25 millones de dólares que anunció el BM para el país, donde murieron 793 personas y regiones enteras quedaron arrasadas, empezará a ser distribuida sobre el terreno en unas seis semanas, detalló la funcionaria.
La organización Médicos Sin Fronteras (MSF) denunció el martes "la ineficacia" de la ayuda en la ciudad de Gonaives, en el norte de Haití, cuyos habitantes "siguen sin la asistencia necesaria" cinco semanas después de los desastres.
"Es necesaria una conferencia de donantes lo antes posible", dijo Tskiata a preguntas de los periodistas.
Desde 2005, el BM ha destinado 240 millones de dólares en asistencia para Haití.
Le Prix littéraire Deschamps bientôt relancé et internationalisé
HPN
Posté le 16 octobre 2008
Le Prix littéraire Henri Deschamps sera bientôt relancé et «internationalisé», selon ce qu’a confié à HPN Daniel Supplice, Directeur exécutif de la Fondation Lucienne Deschamps.
Selon M. Supplice, le prix ne se cantonnera pas seulement à Haïti, mais s’étendra au monde, francophone en particulier.
« Il s’agira désormais d’un prix international ouvert aux écrivains francophones de tous les pays que Deschamps compte désormais instituer », a annoncé Daniel Supplice qui cite comme membres du jury des grands noms de la littérature haïtienne comme René Depestre, Edwige Danticat ou Dany Laferrière.
Un « concours littéraire jeunesse », la réédition de certains ouvrages importants du patrimoine littéraire haïtien, sont aussi à l’étude, avance M. Supplice.
Posté le 16 octobre 2008
Le Prix littéraire Henri Deschamps sera bientôt relancé et «internationalisé», selon ce qu’a confié à HPN Daniel Supplice, Directeur exécutif de la Fondation Lucienne Deschamps.
Selon M. Supplice, le prix ne se cantonnera pas seulement à Haïti, mais s’étendra au monde, francophone en particulier.
« Il s’agira désormais d’un prix international ouvert aux écrivains francophones de tous les pays que Deschamps compte désormais instituer », a annoncé Daniel Supplice qui cite comme membres du jury des grands noms de la littérature haïtienne comme René Depestre, Edwige Danticat ou Dany Laferrière.
Un « concours littéraire jeunesse », la réédition de certains ouvrages importants du patrimoine littéraire haïtien, sont aussi à l’étude, avance M. Supplice.
En Haïti, la Francophonie se met au service de la justice
La Croix.com
16/10/08
Le sommet de la Francophonie s’ouvre vendredi 17 octobre à Québec. Cette organisation ne s’occupe pas uniquement de culture, mais aussi de démocratie et de justice
Le petit bureau de Jean Bello Donissant ne désemplit pas : ce matin, comme à l’accoutumée, les affaires se succèdent au tribunal de paix du quartier Delmas 2 de Port-au-Prince. Ici, on ne traite que de petites affaires : un propriétaire qui ne reçoit pas son loyer, un locataire floué, une vive discussion qui dégénère un samedi soir… Le président du tribunal n’a pas le temps de souffler : toutes les dix minutes, la porte de son bureau s’ouvre et un assistant fait entrer une victime ou un accusé, c’est selon.
Sur la porte, Jean Bello Donissant a pris soin de recouvrir sa porte de papier afin de la protéger de la saleté. « Il faut que l’endroit soit propre pour que la justice soit respectée », lâche le magistrat, qui garde son calme au milieu du tourbillon, alors que l’on dépose sur son bureau un nouveau document. Dans le hall blanc du bâtiment, il a fait afficher un court texte : « Gardons propre le tribunal, ne touchez pas les murs ».
Devant lui, une quinzaine de chaises, toutes occupées. Une femme attend sa convocation, sa voisine une attestation officielle du tribunal pour faire examiner sa blessure à l’hôpital et en mesurer la gravité. Un étudiant guette, lui, le retour d’un ami témoin, parti chercher un document d’identité. Une fois encore, la porte s’ouvre, un petit homme entre. Un pansement à l’oreille, il se tient debout, alors que son agresseur présumé, qui a déjà trouvé un siège, tente, sans grande conviction, de se défendre. « J’avais bu, j’ai oublié », lâche-t-il en créole.
La justice se bat avec des moyens particulièrement faibles
Les faits remontent au week-end dernier, en plein milieu de la nuit, et la victime demande 15 000 gourdes (280 €) de dédommagement. L’accusé refuse. « Nous n’avons pas d’argent », dit à voix basse sa mère, un joli chapeau rouge sur la tête. Ce qui n’empêche pourtant pas un avocat costaud et plutôt tonitruant d’arriver pour aider l’accusé, provocant un léger sourire chez Jean Bello Donissant. Alors que d’autres personnes sont présentes dans le bureau, le débat s’engage, l’avocat tentant de démontrer que son client est également blessé… Avant de proposer 5 000 gourdes (93 €) pour tout dédommagement. Les deux parties n’arrivant pas à s’entendre, les hommes se retrouveront au tribunal.
En Haïti, pays le plus pauvre du continent américain, la justice se bat tous les jours avec des moyens particulièrement faibles. Pas question, par exemple, pour ces tribunaux de proximité de recevoir le bulletin officiel (BO) pour être informé des nouvelles lois… « Pourtant, pour appliquer la loi, il faut bien la connaître ! », clame Jean Bello Donissant.
Une évidence qui, en Haïti, ne l’est pas. D’où la décision de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), mandatée par l’Union européenne et le Canada, de mettre l’accent sur la formation continue. Car la Francophonie ne s’occupe pas que de promouvoir à travers le monde le français et la diversité culturelle – ce qu’elle fait également en Haïti, où l’OIF a mis sur pied, avec l’État, une dizaine de centres de lecture dans tout le pays, souvent uniques lieux où des livres sont disponibles dans les petites villes de province.
Des sessions de formation à l’École de la magistrature
« La promotion de la démocratie, et donc de l’État de droit, est l’une de nos priorités, explique à Paris Clément Duhaime, administrateur de l’OIF. Comme nous avons une compétence reconnue dans ce domaine – depuis des années, nous intervenons pour aider les pays à améliorer le fonctionnement de leurs institutions judiciaires, notamment dans le sens de la diffusion du droit, via des bases de données ou de la formation – l’UE et le Canada nous ont confié ce projet, qui a débuté en 2006. »
Trois grands axes de développement ont été définis : renforcement de l’accès à la justice, renforcement de l’indépendance du pouvoir judiciaire, et renforcement de la diffusion du droit, pour un budget de 6 millions d’euros sur trois ans. Un projet pilote qui pourrait être adopté ailleurs, permettant aussi à l’Organisation internationale de la francophonie – dont le budget est constant, de l’ordre de 80 millions d’euros – de trouver des financements extérieurs.
C’est grâce à ce programme phare que Jean Bello Donnissant a ainsi pu suivre une session de formation à l’École de la magistrature (EMA), remise sur pied grâce à l’aide de l’OIF. L’EMA n’a fonctionné que quelques années, et n’a formé que trois promotions, au milieu des années 90. Après, elle a souffert des soubresauts du régime, avant d’être réquisitionnée par les militaires, lors de la chute du président Aristide, en 2004. Les locaux sont aérés et forment comme un petit campus. Les travaux sont toujours en cours, et l’école ressemble un peu plus à une école, même si des matelas par endroits rappellent l’occupation par les militaires, qu’il a fallu convaincre de quitter les lieux.
Dans une classe, une trentaine de juges de paix sont installés, prêts à prendre des notes. « C’est la seconde session, explique Lionel Bourguoin, le directeur de l’école. La formation dure six semaines. Cet été, nous avons eu une première vague de juges. Avant, les juges de paix étaient avant tout des notables, des gens à qui l’on faisait confiance, plutôt que des experts du droit. » Dans cette école, l’ambition est de voir passer les 440 juges de paix que compte le pays. L’OIF a aidé aussi bien matériellement – équipement des locaux – que pour l’élaboration et la mise en place des programmes de formation. Mais l’EMA veut aussi former d’autres professions liées au monde juridique, comme les greffiers, par exemple. « Vous savez, certains ne savent pas lire, ça n’aide pas au bon fonctionnement de la justice », lâche le directeur.
Gilles BIASSETTE à Port-auPrince
16/10/08
Le sommet de la Francophonie s’ouvre vendredi 17 octobre à Québec. Cette organisation ne s’occupe pas uniquement de culture, mais aussi de démocratie et de justice
Le petit bureau de Jean Bello Donissant ne désemplit pas : ce matin, comme à l’accoutumée, les affaires se succèdent au tribunal de paix du quartier Delmas 2 de Port-au-Prince. Ici, on ne traite que de petites affaires : un propriétaire qui ne reçoit pas son loyer, un locataire floué, une vive discussion qui dégénère un samedi soir… Le président du tribunal n’a pas le temps de souffler : toutes les dix minutes, la porte de son bureau s’ouvre et un assistant fait entrer une victime ou un accusé, c’est selon.
Sur la porte, Jean Bello Donissant a pris soin de recouvrir sa porte de papier afin de la protéger de la saleté. « Il faut que l’endroit soit propre pour que la justice soit respectée », lâche le magistrat, qui garde son calme au milieu du tourbillon, alors que l’on dépose sur son bureau un nouveau document. Dans le hall blanc du bâtiment, il a fait afficher un court texte : « Gardons propre le tribunal, ne touchez pas les murs ».
Devant lui, une quinzaine de chaises, toutes occupées. Une femme attend sa convocation, sa voisine une attestation officielle du tribunal pour faire examiner sa blessure à l’hôpital et en mesurer la gravité. Un étudiant guette, lui, le retour d’un ami témoin, parti chercher un document d’identité. Une fois encore, la porte s’ouvre, un petit homme entre. Un pansement à l’oreille, il se tient debout, alors que son agresseur présumé, qui a déjà trouvé un siège, tente, sans grande conviction, de se défendre. « J’avais bu, j’ai oublié », lâche-t-il en créole.
La justice se bat avec des moyens particulièrement faibles
Les faits remontent au week-end dernier, en plein milieu de la nuit, et la victime demande 15 000 gourdes (280 €) de dédommagement. L’accusé refuse. « Nous n’avons pas d’argent », dit à voix basse sa mère, un joli chapeau rouge sur la tête. Ce qui n’empêche pourtant pas un avocat costaud et plutôt tonitruant d’arriver pour aider l’accusé, provocant un léger sourire chez Jean Bello Donissant. Alors que d’autres personnes sont présentes dans le bureau, le débat s’engage, l’avocat tentant de démontrer que son client est également blessé… Avant de proposer 5 000 gourdes (93 €) pour tout dédommagement. Les deux parties n’arrivant pas à s’entendre, les hommes se retrouveront au tribunal.
En Haïti, pays le plus pauvre du continent américain, la justice se bat tous les jours avec des moyens particulièrement faibles. Pas question, par exemple, pour ces tribunaux de proximité de recevoir le bulletin officiel (BO) pour être informé des nouvelles lois… « Pourtant, pour appliquer la loi, il faut bien la connaître ! », clame Jean Bello Donissant.
Une évidence qui, en Haïti, ne l’est pas. D’où la décision de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), mandatée par l’Union européenne et le Canada, de mettre l’accent sur la formation continue. Car la Francophonie ne s’occupe pas que de promouvoir à travers le monde le français et la diversité culturelle – ce qu’elle fait également en Haïti, où l’OIF a mis sur pied, avec l’État, une dizaine de centres de lecture dans tout le pays, souvent uniques lieux où des livres sont disponibles dans les petites villes de province.
Des sessions de formation à l’École de la magistrature
« La promotion de la démocratie, et donc de l’État de droit, est l’une de nos priorités, explique à Paris Clément Duhaime, administrateur de l’OIF. Comme nous avons une compétence reconnue dans ce domaine – depuis des années, nous intervenons pour aider les pays à améliorer le fonctionnement de leurs institutions judiciaires, notamment dans le sens de la diffusion du droit, via des bases de données ou de la formation – l’UE et le Canada nous ont confié ce projet, qui a débuté en 2006. »
Trois grands axes de développement ont été définis : renforcement de l’accès à la justice, renforcement de l’indépendance du pouvoir judiciaire, et renforcement de la diffusion du droit, pour un budget de 6 millions d’euros sur trois ans. Un projet pilote qui pourrait être adopté ailleurs, permettant aussi à l’Organisation internationale de la francophonie – dont le budget est constant, de l’ordre de 80 millions d’euros – de trouver des financements extérieurs.
C’est grâce à ce programme phare que Jean Bello Donnissant a ainsi pu suivre une session de formation à l’École de la magistrature (EMA), remise sur pied grâce à l’aide de l’OIF. L’EMA n’a fonctionné que quelques années, et n’a formé que trois promotions, au milieu des années 90. Après, elle a souffert des soubresauts du régime, avant d’être réquisitionnée par les militaires, lors de la chute du président Aristide, en 2004. Les locaux sont aérés et forment comme un petit campus. Les travaux sont toujours en cours, et l’école ressemble un peu plus à une école, même si des matelas par endroits rappellent l’occupation par les militaires, qu’il a fallu convaincre de quitter les lieux.
Dans une classe, une trentaine de juges de paix sont installés, prêts à prendre des notes. « C’est la seconde session, explique Lionel Bourguoin, le directeur de l’école. La formation dure six semaines. Cet été, nous avons eu une première vague de juges. Avant, les juges de paix étaient avant tout des notables, des gens à qui l’on faisait confiance, plutôt que des experts du droit. » Dans cette école, l’ambition est de voir passer les 440 juges de paix que compte le pays. L’OIF a aidé aussi bien matériellement – équipement des locaux – que pour l’élaboration et la mise en place des programmes de formation. Mais l’EMA veut aussi former d’autres professions liées au monde juridique, comme les greffiers, par exemple. « Vous savez, certains ne savent pas lire, ça n’aide pas au bon fonctionnement de la justice », lâche le directeur.
Gilles BIASSETTE à Port-auPrince
Haïti-Football : Adieu l’Afrique
HPN
Posté le 16 octobre 2008
La sélection haïtienne senior de football a dit adieu mercredi aux éliminatoires du Mondial Afrique du Sud 2010 en s’inclinant (2-0) à San José face à son homologue costaricien qui réalise un carton plein.
Dans le même temps, le Salvador, vainqueur du Surinam (3-0), a décroché l’autre billet de ce groupe C des éliminatoires de la zone Concacaf. A classement, le Costa Rica est intouchable avec ses 15 points après 5 rencontres. Le Salvador suit avec 10 points. Haïti est troisième position avec 2 unités, une de plus que le Salvador.
Le 19 novembre, pour son dernier match au troisième tour éliminatoire, Haïti devra s’imposer au moins pour l’honneur aux dépens de la lanterne rouge pour fermer cette campagne qualificative baptisée « Back to Africa ».
Si pour les Grenadiers tout s’envole, une dernière porte reste cependant ouverte à Haïti pour retourner en Afrique. C’est avec les U-20 qui vont pour leur part disputer le second tour éliminatoire du Mondial de la catégorie qui se déroulera en 2009 en Egypte.
Cette deuxième phase se jouera en République Dominicaine et la Grenade participera aux côtés des deux pays partageant l’île Quisqueya à un triangulaire où seul le lauréat accèdera à la prochaine étape.
Le départ pour la république voisine est prévu le 26 octobre, soit deux jours avant la première sortie d’Haïti contre la Grenade. Le 2 novembre, les protégés de Charly Eliazar affronteront leurs homologues de République Dominicaine.
En août dernier, les U-17, sous la houlette de Yves Philogène Labaze, avaient déjà dit au revoir à Nigeria 2009 se faisant sortir par Cuba au premier tour éliminatoire.
Posté le 16 octobre 2008
La sélection haïtienne senior de football a dit adieu mercredi aux éliminatoires du Mondial Afrique du Sud 2010 en s’inclinant (2-0) à San José face à son homologue costaricien qui réalise un carton plein.
Dans le même temps, le Salvador, vainqueur du Surinam (3-0), a décroché l’autre billet de ce groupe C des éliminatoires de la zone Concacaf. A classement, le Costa Rica est intouchable avec ses 15 points après 5 rencontres. Le Salvador suit avec 10 points. Haïti est troisième position avec 2 unités, une de plus que le Salvador.
Le 19 novembre, pour son dernier match au troisième tour éliminatoire, Haïti devra s’imposer au moins pour l’honneur aux dépens de la lanterne rouge pour fermer cette campagne qualificative baptisée « Back to Africa ».
Si pour les Grenadiers tout s’envole, une dernière porte reste cependant ouverte à Haïti pour retourner en Afrique. C’est avec les U-20 qui vont pour leur part disputer le second tour éliminatoire du Mondial de la catégorie qui se déroulera en 2009 en Egypte.
Cette deuxième phase se jouera en République Dominicaine et la Grenade participera aux côtés des deux pays partageant l’île Quisqueya à un triangulaire où seul le lauréat accèdera à la prochaine étape.
Le départ pour la république voisine est prévu le 26 octobre, soit deux jours avant la première sortie d’Haïti contre la Grenade. Le 2 novembre, les protégés de Charly Eliazar affronteront leurs homologues de République Dominicaine.
En août dernier, les U-17, sous la houlette de Yves Philogène Labaze, avaient déjà dit au revoir à Nigeria 2009 se faisant sortir par Cuba au premier tour éliminatoire.
Conférence ministérielle de la Francophonie - La ministre Monique Gagnon-Tremblay fait l'annonce de nouveaux projets
QUÉBEC, le 16 oct. /CNW Telbec/ - À la suite de la 24e session de la
Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF), la ministre des Relations
internationales et ministre responsable de la Francophonie, madame Monique
Gagnon-Tremblay, a annoncé trois nouveaux projets qui font appel à la
collaboration de plusieurs partenaires du Québec. Ces projets comprennent une
initiative visant à faciliter l'accès des élèves de pays en développement à un
ordinateur à faible coût. Le projet de dictionnaire Franqus et, enfin, le
projet de la tenue au Québec de la septième réunion du groupe de travail sur
la norme ISO 26000 ont aussi été présentés par la ministre. «Je souhaite
ardemment que ces projets fassent l'objet d'une promotion à l'échelle
internationale», a mentionné madame Gagnon-Tremblay.
Investissement du Québec pour les pays en développement
Le gouvernement du Québec investira 500 000 $ sur quatre ans en vue de la
réalisation de projets visant à renforcer la place de la langue française dans
les systèmes éducatifs des États et gouvernements membres de l'Organisation
internationale de la Francophonie (OIF). Cet investissement permettra de
favoriser et d'appuyer des initiatives visant l'utilisation des technologies
de l'information et des communications dans le domaine de l'éducation,
notamment un projet d'implantation de bibliothèques scolaires numériques
consultables par l'intermédiaire de l'ordinateur XO. Cet ordinateur permettra
aux élèves de pays en développement l'apprentissage par les technologies de
l'information et de la communication (TIC).
Avec l'appui du gouvernement du Québec, la Fondation Paul Gérin-Lajoie
réalise actuellement en Haiti un projet pilote de quinze mois qui donnera à
des élèves la possibilité de consulter une bibliothèque scolaire numérique
grâce aux ordinateurs XO. «Ce projet pilote constitue une excellente
initiative s'inscrivant dans le cadre d'une priorité majeure du gouvernement
du Québec qui est de contribuer à l'effort de solidarité internationale.
L'objectif poursuivi ici est conjugué à un objectif majeur défendu par le
gouvernement du Québec : celui de la promotion de la langue française», a
souligné la ministre.
Nouveau dictionnaire de la langue française conçu au Québec
La ministre Gagnon-Tremblay a aussi profité de l'occasion pour annoncer
la sortie prochaine d'un nouveau dictionnaire. Il s'agit du Dictionnaire de la
langue française - Le français vu du Québec (Franqus). Ce dictionnaire est un
produit entièrement québécois qui offre à la communauté francophone
internationale la description de réalités propres à l'Amérique du Nord. Fruit
d'un travail multiuniversitaire et multidisciplinaire mené à l'Université de
Sherbrooke, cet outil informatique, qui sera lancé dès janvier 2009, décrit le
français vu d'ici en établissant des ponts avec toute la francophonie. «Je
suis fière de m'associer à cet outil unique aux couleurs du Québec qui
contribue au rayonnement du fait français en Amérique du Nord», a ajouté la
ministre. La version préliminaire du dictionnaire sera mise en ligne au début
de 2009 à l'adresse franqus.ca.
Tenue au Québec de la prochaine réunion du groupe de travail sur la norme
ISO 26000
Enfin, la ministre Gagnon-Tremblay a également profité de l'occasion pour
annoncer que le Québec souhaitait accueillir la septième réunion du Groupe de
travail sur la responsabilité sociale. En chantier depuis 2005, la norme ISO
26000 viendra définir et clarifier la notion de responsabilité sociale en vue
de la rendre accessible à tout type d'organisation (entreprises, collectivités
territoriales, associations, etc.). Cette responsabilité sociale peut inclure
la prise en compte des impacts environnementaux, sociaux et une contribution
aux objectifs de développement durable.
Ce groupe de travail de l'ISO compte près de 420 experts représentant
76 pays, dont plus de la moitié de pays en voie de développement, et
39 organisations internationales, dont l'OIF. «Les actions de tout
gouvernement moderne se doivent d'être empreintes d'une responsabilité et
d'une conscience sociales. Nos partenaires du Sud et du Nord l'ont compris et
cette avancée montre que nos efforts se réalisent de manière concertée», a
conclu la ministre.
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Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF), la ministre des Relations
internationales et ministre responsable de la Francophonie, madame Monique
Gagnon-Tremblay, a annoncé trois nouveaux projets qui font appel à la
collaboration de plusieurs partenaires du Québec. Ces projets comprennent une
initiative visant à faciliter l'accès des élèves de pays en développement à un
ordinateur à faible coût. Le projet de dictionnaire Franqus et, enfin, le
projet de la tenue au Québec de la septième réunion du groupe de travail sur
la norme ISO 26000 ont aussi été présentés par la ministre. «Je souhaite
ardemment que ces projets fassent l'objet d'une promotion à l'échelle
internationale», a mentionné madame Gagnon-Tremblay.
Investissement du Québec pour les pays en développement
Le gouvernement du Québec investira 500 000 $ sur quatre ans en vue de la
réalisation de projets visant à renforcer la place de la langue française dans
les systèmes éducatifs des États et gouvernements membres de l'Organisation
internationale de la Francophonie (OIF). Cet investissement permettra de
favoriser et d'appuyer des initiatives visant l'utilisation des technologies
de l'information et des communications dans le domaine de l'éducation,
notamment un projet d'implantation de bibliothèques scolaires numériques
consultables par l'intermédiaire de l'ordinateur XO. Cet ordinateur permettra
aux élèves de pays en développement l'apprentissage par les technologies de
l'information et de la communication (TIC).
Avec l'appui du gouvernement du Québec, la Fondation Paul Gérin-Lajoie
réalise actuellement en Haiti un projet pilote de quinze mois qui donnera à
des élèves la possibilité de consulter une bibliothèque scolaire numérique
grâce aux ordinateurs XO. «Ce projet pilote constitue une excellente
initiative s'inscrivant dans le cadre d'une priorité majeure du gouvernement
du Québec qui est de contribuer à l'effort de solidarité internationale.
L'objectif poursuivi ici est conjugué à un objectif majeur défendu par le
gouvernement du Québec : celui de la promotion de la langue française», a
souligné la ministre.
Nouveau dictionnaire de la langue française conçu au Québec
La ministre Gagnon-Tremblay a aussi profité de l'occasion pour annoncer
la sortie prochaine d'un nouveau dictionnaire. Il s'agit du Dictionnaire de la
langue française - Le français vu du Québec (Franqus). Ce dictionnaire est un
produit entièrement québécois qui offre à la communauté francophone
internationale la description de réalités propres à l'Amérique du Nord. Fruit
d'un travail multiuniversitaire et multidisciplinaire mené à l'Université de
Sherbrooke, cet outil informatique, qui sera lancé dès janvier 2009, décrit le
français vu d'ici en établissant des ponts avec toute la francophonie. «Je
suis fière de m'associer à cet outil unique aux couleurs du Québec qui
contribue au rayonnement du fait français en Amérique du Nord», a ajouté la
ministre. La version préliminaire du dictionnaire sera mise en ligne au début
de 2009 à l'adresse franqus.ca.
Tenue au Québec de la prochaine réunion du groupe de travail sur la norme
ISO 26000
Enfin, la ministre Gagnon-Tremblay a également profité de l'occasion pour
annoncer que le Québec souhaitait accueillir la septième réunion du Groupe de
travail sur la responsabilité sociale. En chantier depuis 2005, la norme ISO
26000 viendra définir et clarifier la notion de responsabilité sociale en vue
de la rendre accessible à tout type d'organisation (entreprises, collectivités
territoriales, associations, etc.). Cette responsabilité sociale peut inclure
la prise en compte des impacts environnementaux, sociaux et une contribution
aux objectifs de développement durable.
Ce groupe de travail de l'ISO compte près de 420 experts représentant
76 pays, dont plus de la moitié de pays en voie de développement, et
39 organisations internationales, dont l'OIF. «Les actions de tout
gouvernement moderne se doivent d'être empreintes d'une responsabilité et
d'une conscience sociales. Nos partenaires du Sud et du Nord l'ont compris et
cette avancée montre que nos efforts se réalisent de manière concertée», a
conclu la ministre.
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Haïti-Santé : Première édition de la Journée mondiale du lavage des mains
HPN
Posté le 16 octobre 2008
La première édition de la journée mondiale du lavage des mains a été célébrée le 15 octobre. En Haïti, l’Unicef a profité de cette journée pour rappeler l’importance de cette mesure pour prévenir les maladies diarrhéiques et autres.
La Journée mondiale du lavage des mains, précise un communiqué de l’Unicef, place cette importante question de santé publique sur le devant de la scène dans le cadre de l’Année internationale de l’assainissement décidée par l’Assemblée générale des Nations Unies pour promouvoir les pratiques d’hygiène adéquates et attirer l’attention de la communauté internationale sur le défi de l’assainissement.
Pour Haïti, qui doit toujours faire face aux conséquences désastreuses des ouragans qui se sont abattus sur le pays depuis le mois d’août, Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) a profité de la première édition de la Journée mondiale du lavage des mains (15 octobre) pour rappeler l’importance de cette mesure pour prévenir les maladies diarrhéiques et mènera une campagne d’information ou de sensibilisation pour le public.
La diarrhée, poursuit le communiqué, tue environ 2 millions d’enfants chaque année dans le monde, dont près de 5 000 en Haïti où cette maladie est la deuxième cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans.
Une pratique d’hygiène simple – le lavage des mains au savon – pourrait diviser par deux le nombre de décès dus à la diarrhée, rappelle l’Unicef.
A l’occasion de la Journée mondiale du lavage des mains, l’Unicef lance un appel aux enfants, aux enseignants, à la société civile et aux parents pour adopter des pratiques d’hygiène adéquates.
L’Unicef et ses partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux participeront à la campagne d’information pour faire connaître le potentiel du lavage des mains au savon comme intervention sanitaire capable de sauver des millions de vies, termine la note.
Posté le 16 octobre 2008
La première édition de la journée mondiale du lavage des mains a été célébrée le 15 octobre. En Haïti, l’Unicef a profité de cette journée pour rappeler l’importance de cette mesure pour prévenir les maladies diarrhéiques et autres.
La Journée mondiale du lavage des mains, précise un communiqué de l’Unicef, place cette importante question de santé publique sur le devant de la scène dans le cadre de l’Année internationale de l’assainissement décidée par l’Assemblée générale des Nations Unies pour promouvoir les pratiques d’hygiène adéquates et attirer l’attention de la communauté internationale sur le défi de l’assainissement.
Pour Haïti, qui doit toujours faire face aux conséquences désastreuses des ouragans qui se sont abattus sur le pays depuis le mois d’août, Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) a profité de la première édition de la Journée mondiale du lavage des mains (15 octobre) pour rappeler l’importance de cette mesure pour prévenir les maladies diarrhéiques et mènera une campagne d’information ou de sensibilisation pour le public.
La diarrhée, poursuit le communiqué, tue environ 2 millions d’enfants chaque année dans le monde, dont près de 5 000 en Haïti où cette maladie est la deuxième cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans.
Une pratique d’hygiène simple – le lavage des mains au savon – pourrait diviser par deux le nombre de décès dus à la diarrhée, rappelle l’Unicef.
A l’occasion de la Journée mondiale du lavage des mains, l’Unicef lance un appel aux enfants, aux enseignants, à la société civile et aux parents pour adopter des pratiques d’hygiène adéquates.
L’Unicef et ses partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux participeront à la campagne d’information pour faire connaître le potentiel du lavage des mains au savon comme intervention sanitaire capable de sauver des millions de vies, termine la note.
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