P-au-P, 16 oct. 08 [AlterPresse] --- Le Laboratoire des relations haïtiano-dominicaines (Larehdo) a organisé, ce 16 octobre 2008, une « journée de réflexion sur les échanges transfrontaliers de produits agricoles », à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation.
Des experts haïtiens et dominicains ont, à l’occasion, présenté des études réalisées sur « les échanges transfrontaliers via Jimani/Malpasse (nord-est de Port-au-Prince) et les Politiques sectorielles en République Dominicaine ».
Les études de filières de produits d’élevages et maraîchers ont été présentées par l’agroéconomiste Alex Bellande du Larehdo et l’économiste dominicain Wagner R. Gomera Aquino de « Instituto de desarollo de la economia asociativa (IDEAC) ».
La présentation de Wagner Gomera a souligné une tendance à la baisse de l’exportation de certains produits dominicains vers le marché haïtien.
L’application de politique non conforme à la réalité, les désastres naturels, la diminution du pouvoir d’achat de la population, sont autant de facteurs qui pourraient expliquer une telle tendance, selon l’expert dominicain.
Les statistiques officielles dominicaines révèlent que les exportations dominicaines vers Haïti sont évaluées à 157 millions de dollars américains l’an.
Le point de passage Jimani/Malpasse représente 12% de ce montant, selon l’économiste Wagner Gomera qui a centré son analyse sur des produits, tels la banane verte, la banane plantain, les œufs, la noix de coco, commercialisés avec Haïti.
Pour sa part, le principal responsable du Larehdo, Richard Mathelier, précise que Jimani/Malpasse constitue un point d’exportation important pour les deux pays.
« Le marché haïtien reste un marché assez facile de pénétration pour les Dominicains », estime Richard Mathelier.
Agronome et économiste, Alex Bellande a, quant à lui, présenté les résultats de ses recherches sur la production maraîchère et l’élevage. Les filières bœufs, cabris, ont entre autres été analysées.
Des légumes, comme le mirliton, la carotte, le chou et l’ognon, très consommés en Haïti proviennent en grande partie de la République Dominicaine, selon Alex Bellande. Ce pays consacre, selon Bellande, 25.000 hectares de terre à la production de légumes, soit l’équivalent de la Vallée de l’Artibonite, en Haïti.
Alex Bellande informe que le coût de commercialisation de ces produits vers Haïti est très élevé, conduisant les revendeurs à revoir leur marge bénéficiaire.
Avec le coût élevé du transport, cet agroéconomiste pense qu’ « on va assister à une baisse de la demande haïtienne de légumes », tenant compte également de la situation socioéconomique désastreuse de la population après les ouragans d’août et de septembre derniers.
On peut s’attendre à une baisse de consommation de certains produits, selon Alex Bellande, qui constate simultanément une hausse des prix des produits maraîchers en République Dominicaine et une baisse de la demande en Haïti.
La production locale risque de baisser encore plus, prévoit-il.
vendredi
Journée mondiale de l’alimentation : vaincre la faim en Haïti
Source: United Nations Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH)
Date: 16 Oct 2008
Le 16 octobre rappelle la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation. En Haïti, cette journée a été fêtée sur fond de crise. Cependant, les institutions concernées, loin de jeter l'éponge, entendent remporter la bataille contre la faim dans le pays.
A l'occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l'Alimentation, le ministre de l'agriculture, Joanas Gué, a exhorté « les forces vives de la nation à intensifier leurs efforts pour parvenir à une solution durable au problème de la faim ». En effet, la situation déjà précaire du pays, où 70% de la population vit avec moins de deux dollars américains par jour, a été récemment aggravée par le passage sur le pays de quatre ouragans successifs.
Ces cyclones ont laissé derrière eux un pays dévasté. Le secteur agricole a été particulièrement frappé. Selon certaines organisations paysannes, 80% des plantations agricoles ont été détruites. Les pertes au niveau de l'élevage atteindraient les 90% dans certaines zones. Le Ministère de l'Agriculture et des Ressources Naturelles avance pour sa part que les pertes dans le secteur de l'agriculture s'élèvent à plus de 23 millions de dollars.
Les conséquences désastreuses de ces catastrophes naturelles sont venues s'ajouter à une situation alimentaire et financière déjà alarmante en raison de l'augmentation des produits alimentaires de base. Cette flambée des prix avait conduit en avril 2008 à de violentes manifestations populaires dans le pays.
Dans son discours, le ministre a également souhaité que la part du budget national alloué au secteur agricole, (4% environ actuellement) augmente. « Il faudrait que 12 à 15 % du budget national soient dédiés à la promotion de l'agriculture », a-t-il déclaré.
Devant de nombreux membres du corps diplomatique venus assister à cette cérémonie organisée conjointement par la FAO et le Ministère, Joanas Gué a dit attendre des « pays amis » d'Haïti, une « réponse positive » pour aider le Gouvernement haïtien à lutter contre la faim en Haïti. « Nous devons gagner la bataille de la sécurité alimentaire », a-t-il soutenu.
L'assistant du Représentant au Programme de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), Volny Paultre, a abondé dans le même sens. « Après les émeutes d'avril, le secteur de l'agriculture avait bénéficié d'une aide importante tant du Gouvernement que de la communauté internationale. Mais après ces cyclones, 60% du travail qui avait commencé est perdu », a-t-il souligné.
Dans un communiqué de presse rendu public le 11 septembre, la FAO a informé que 50.000 familles haïtiennes sont dans le besoin à la suite des pertes des cultures de riz, de maïs, de bananeraies, notamment. L'organisation estime par ailleurs que 10.500.000 dollars sont nécessaires à la relance de la production nationale. En outre, selon un rapport publié par la Coordination Nationale de la Sécurité Alimentaire (CNSA) 3,3 millions d'Haïtiens sont en situation d'insécurité alimentaire.
Des actions contre la faim
Si la lutte pour l'éradication de la faim en Haïti s'annonce longue et ardue, des actions ont néanmoins déjà été entamées afin d'y parvenir.
Au niveau gouvernemental, 56 millions de dollars provenant des fonds du « Petrocaribe » ont été accordés au secteur de l'agriculture. En outre, 10 millions de dollars provenant du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) à Haïti, ont également été alloués à ce secteur.
Les efforts du Gouvernement devraient se décliner en deux axes majeurs d'intervention : l'accroissement de la disponibilité des produits alimentaires et l'augmentation de l'accessibilité à ces produits. Ces interventions comprendront notamment la réhabilitation des infrastructures de production agricole, la distribution d'intrants et la création d'emplois en milieu rural.
Pour leur part, les Nations Unies, à travers notamment la FAO et l'Organisation Internationale de la Migration (OIM), intensifient leurs actions en faveur de la relance de la production nationale. Volny Paultre a indiqué que des efforts sont faits pour doter les agriculteurs, les premiers à souffrir de la crise alimentaire, d'engrais, de semences, d'outils agricoles. La FAO travaille également à diversifier la production agricole et à restructurer les systèmes d'irrigation.
Quant à l'OIM, elle apporte un appui non négligeable, particulièrement dans le Sud du pays. L'Organisation s'apprête à terminer la réhabilitation de 1.336 mètres de canaux d'irrigation aux Cayes. Ceci doit permettre l'irrigation de 133 hectares de riz.
Comme en Haïti, la Journée mondiale de l'alimentation est célébrée, cette année, sur fond de crise dans la plupart des pays en développement. Dans son message à l'occasion du 16 octobre, le Directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a indiqué que « la flambée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie a eu pour effet d'accroître de 75 millions le nombre de personnes sous-alimentées en 2007 ».
Aussi lance-t-il un appel à « des partenariats équitables entre pays disposant de terres, d'eau, de main d'œuvre et ceux possédant des ressources financières, une capacité de gestion et un marché solvable » afin de faire face à cette situation adverse.
Date: 16 Oct 2008
Le 16 octobre rappelle la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation. En Haïti, cette journée a été fêtée sur fond de crise. Cependant, les institutions concernées, loin de jeter l'éponge, entendent remporter la bataille contre la faim dans le pays.
A l'occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l'Alimentation, le ministre de l'agriculture, Joanas Gué, a exhorté « les forces vives de la nation à intensifier leurs efforts pour parvenir à une solution durable au problème de la faim ». En effet, la situation déjà précaire du pays, où 70% de la population vit avec moins de deux dollars américains par jour, a été récemment aggravée par le passage sur le pays de quatre ouragans successifs.
Ces cyclones ont laissé derrière eux un pays dévasté. Le secteur agricole a été particulièrement frappé. Selon certaines organisations paysannes, 80% des plantations agricoles ont été détruites. Les pertes au niveau de l'élevage atteindraient les 90% dans certaines zones. Le Ministère de l'Agriculture et des Ressources Naturelles avance pour sa part que les pertes dans le secteur de l'agriculture s'élèvent à plus de 23 millions de dollars.
Les conséquences désastreuses de ces catastrophes naturelles sont venues s'ajouter à une situation alimentaire et financière déjà alarmante en raison de l'augmentation des produits alimentaires de base. Cette flambée des prix avait conduit en avril 2008 à de violentes manifestations populaires dans le pays.
Dans son discours, le ministre a également souhaité que la part du budget national alloué au secteur agricole, (4% environ actuellement) augmente. « Il faudrait que 12 à 15 % du budget national soient dédiés à la promotion de l'agriculture », a-t-il déclaré.
Devant de nombreux membres du corps diplomatique venus assister à cette cérémonie organisée conjointement par la FAO et le Ministère, Joanas Gué a dit attendre des « pays amis » d'Haïti, une « réponse positive » pour aider le Gouvernement haïtien à lutter contre la faim en Haïti. « Nous devons gagner la bataille de la sécurité alimentaire », a-t-il soutenu.
L'assistant du Représentant au Programme de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), Volny Paultre, a abondé dans le même sens. « Après les émeutes d'avril, le secteur de l'agriculture avait bénéficié d'une aide importante tant du Gouvernement que de la communauté internationale. Mais après ces cyclones, 60% du travail qui avait commencé est perdu », a-t-il souligné.
Dans un communiqué de presse rendu public le 11 septembre, la FAO a informé que 50.000 familles haïtiennes sont dans le besoin à la suite des pertes des cultures de riz, de maïs, de bananeraies, notamment. L'organisation estime par ailleurs que 10.500.000 dollars sont nécessaires à la relance de la production nationale. En outre, selon un rapport publié par la Coordination Nationale de la Sécurité Alimentaire (CNSA) 3,3 millions d'Haïtiens sont en situation d'insécurité alimentaire.
Des actions contre la faim
Si la lutte pour l'éradication de la faim en Haïti s'annonce longue et ardue, des actions ont néanmoins déjà été entamées afin d'y parvenir.
Au niveau gouvernemental, 56 millions de dollars provenant des fonds du « Petrocaribe » ont été accordés au secteur de l'agriculture. En outre, 10 millions de dollars provenant du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) à Haïti, ont également été alloués à ce secteur.
Les efforts du Gouvernement devraient se décliner en deux axes majeurs d'intervention : l'accroissement de la disponibilité des produits alimentaires et l'augmentation de l'accessibilité à ces produits. Ces interventions comprendront notamment la réhabilitation des infrastructures de production agricole, la distribution d'intrants et la création d'emplois en milieu rural.
Pour leur part, les Nations Unies, à travers notamment la FAO et l'Organisation Internationale de la Migration (OIM), intensifient leurs actions en faveur de la relance de la production nationale. Volny Paultre a indiqué que des efforts sont faits pour doter les agriculteurs, les premiers à souffrir de la crise alimentaire, d'engrais, de semences, d'outils agricoles. La FAO travaille également à diversifier la production agricole et à restructurer les systèmes d'irrigation.
Quant à l'OIM, elle apporte un appui non négligeable, particulièrement dans le Sud du pays. L'Organisation s'apprête à terminer la réhabilitation de 1.336 mètres de canaux d'irrigation aux Cayes. Ceci doit permettre l'irrigation de 133 hectares de riz.
Comme en Haïti, la Journée mondiale de l'alimentation est célébrée, cette année, sur fond de crise dans la plupart des pays en développement. Dans son message à l'occasion du 16 octobre, le Directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a indiqué que « la flambée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie a eu pour effet d'accroître de 75 millions le nombre de personnes sous-alimentées en 2007 ».
Aussi lance-t-il un appel à « des partenariats équitables entre pays disposant de terres, d'eau, de main d'œuvre et ceux possédant des ressources financières, une capacité de gestion et un marché solvable » afin de faire face à cette situation adverse.
Caribbean Hurricane Season OCHA Situation Report No. 22
Source: United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA)
Date: 16 Oct 2008
This situation report is based on information received from, the UN Emergency Technical Team (UNETT) in the affected countries, the Regional Office in Panama and the National Hurricane Centre. This situation report covers the effects of storms and Hurricanes "Gustav", "Ike" and "Omar" in the Caribbean.
HIGHLIGHTS
- The 15th tropical depression of the season has transformed into Hurricane Omar affecting, as a category three hurricane, Anguilla, Antigua and Barbuda, the British Virgin Islands, Montserrat, and Saint Kitts and Nevis. Damage is however limited.
- In Haiti, shelter material is a priority. The Flash Appeal is 23.5% funded with early recovery remaining 0% funded.
SITUATION
1. The vulnerability in the Caribbean has significantly increased since the beginning of the hurricane season and only little rain can have a significant impact on the populations at risk. October is part of the peak portion of the hurricane season. Activity drops off only around mid or end October. The 15th tropical depression of the season has transformed into Hurricane Omar affecting on October 15, as a category three hurricane, Anguilla, Antigua and Barbuda, the British Virgin Islands, Montserrat, and Saint Kitts and Nevis.
HAITI
2. While Haiti was not under any threat from Omar, several cells may break away from the system and cause some showers and isolated thunderstorms. Following the passage of Fay, Gustav, Hanna and Ike, aid agencies continue to respond to the needs of disaster-affected populations with the support of clusters. Map Action has extended its support to OCHA, clusters and UN agencies for one month.
Shelter and Non-Food Items
3. The focus of the shelter cluster this week was on Gonaives. Updated data on shelters and population flows is being collected. Cluster members visited potential relocations sites suggested by governmental authorities. Results will be circulated shortly. An activity implementation framework specific to Gonaives has been developed. The cluster members agreed on and disseminated a preliminary advocacy message to highlight shelter material as a priority, emphasize the gaps as well as request emergency shelter expertise. At the national level, experts would establish a working group to develop best practice guidance in response to local needs in transitional shelters.
The current gaps identified for non-food items at the national level include 104,546 tarpaulins, 101,972 plastic sheeting, and 101,972 sheets (preferred over blankets) 101,783 sleeping mats, 132,675 mosquito nets, 93,110 tools, 37,135 hygiene kits, and 58,803 cooking kits. However, those estimates will be adjusted as other information becomes available.
Water and Sanitation
4. UNICEF in collaboration with Action Contre la Faim have set up temporary water pumping and treatment stations producing an estimated 400,000 liters of water per day in Gonaives. The drinking water is then distributed in 28 locations throughout the city.
Food
5. As of 14 October, WFP has distributed 4,622 metric tons of food items to 483,104 beneficiaries including 12,300 new ones in previously inaccessible localities of Lagrange and Belanger in the department of Artibonite. In addition, WFP delivered some 10MT of food commodities on 10 and 11 October to the locality of Delatre in the department of South-East for distributions to new beneficiaries through Caritas. In Gonaives, WFP has distributed some 3,123MT of food assistance, which corresponds to 625,841 fortnightly rations distributed to beneficiaries. On 14 October, WFP has sent additional 120 MT of cereals to Gonaives by road for distributions to targeted beneficiaries. WFP is working in Gonaives with the following partners: Amurt, Care, Caritas, Direction Protection Civile, ILO, IOM, MINUSTAH, MSF, OCHA, UNDP, UNICEF, WHO and Yele.
6. The food-for-work activities carried out by WFP's partner AMURT to clean up schools in Gonaives have reached some 2,165 beneficiaries for the 14 schools that have been completed. This week, additional 36 schools are being rehabilitated. More food-for-work activities are under discussion. The rapid family census exercise has been completed in Gaterau, Trou Sable and Tout Couleuvre. Data for these locations are now being processed for beneficiary cards to be printed out and distributed to the families. Census activities are currently ongoing in Raboto, Jubile, Bienac, Descahos, Pack Vincent and Praville.
Health
7. The normalization of the current health situation has resulted in partners decreasing their activities in the affected areas, except in Gonaives where IFRC, MDM, MSF and PSF continue to work. While no epidemic has been reported as of 13 October, the Center for Disease Control (CDC) and WHO are supporting biological analysis on eruptive diseases. The health sector's successes are inherent to the cluster's coordinated response to the health situation in the affected areas. Those efforts have enabled the implementation of mobile hospitals and mobile clinics by the Ministry of Health, Bombeiros Unidos, Caritas, IFRC-Haitian Red Cross, MDM Canada/France/Suisse, MSF Belgium/France, Health Partners, Pharmaciens Sans Frontières, SAMU, TDH, White Helmets and PAHO/WHO/UNFPA/UNICEF. In Gonaives, the temporary hospital set-up by MSF-Belgium is still functional with a 60-80 bed capacity. WHO has sustained anti-viral measures; the cold chain has been restored in Gonaives, enabling to restart the expanded immunization program.
8. However, gaps include the insufficient biological samples for diagnosing fevers and the precarious general nutritional situation of populations coupled with the lack of reference centers. In addition, access to healthcare is financially difficult, particularly for vulnerable populations whose income could decrease due to the increase in food prices and the purchase of school equipments and fees. In light of the above, the Health sector has identified priorities to be implemented countrywide. Those priorities include: 1) the facilitation of financial access to health care; 2) a nutritional assessment and an increase of the reference centers; 3) and increased access to safe water; 4) the expansion of anti-viral measures to prevent dengue fever; and 5) the Rehabilitation of a dozen run-down health centers in the Artibonite, North West, South, and South East departments. In Gonaives, one of the priorities is to support the reconstruction of a departmental hospital in a safe area. Meanwhile, WHO and the Ministry of Health will soon be supporting the fight against vector diseases and the rehabilitation of individual wells with the support of the WASH and Health clusters. The maintenance of mobile clinics in Artibonite, Grande Anse and West will be guaranteed by the IFRC, MDM and MSF. Furthermore, according to local health authorities, 450 persons living with HIV/AIDS were treated with ARV before the flooding.
Nutrition
9. MDM-France recently conducted a rapid assessment of the nutritional situation in Gonaives. Of the 147 surveyed children, 12 cases of moderate malnutrition (8.2 %) and 2 cases of acute malnutrition (1.4 %) have been identified. Partners in other parts of the country confirm the increased number of children attending feeding centers through t regular programs. UNICEF will complete data analysis of malnutrition in the South Department based on the data provided by Terre des Hommes. UNICEF is providing therapeutic food to MSF-Belgium and MDM-France to treat an estimated 500 severely malnourished children in Gonaives. The Agency provided to MDM-France one Emergency Health Kit (serving 10,000 people for 3 months), equipment to weight and measure children, water treatment materials and a water testing kit to enable MDM-France to maintain its 14 mobile health clinics throughout Gonaïves. The clinics carry out 300 consultations per day. A joint nutritional assessment will be carried out in November by the Government and the Nutrition Cluster. Meanwhile, in the North-West, South and South-East, nutritional assessments are being carried out by ID, Merlin, MSF and TDH.
Education
10. WFP school feeding activities have resumed this week throughout the country, except for Gonaives. The beginning of the school year was delayed by a month due to the damage caused by storms and hurricanes as schools being used as temporary shelters. UNICEF maintains its support to the Ministry of Education for the ongoing cleaning of 130 schools in Gonaives to allow children to return to class as soon as possible. UNICEF, WFP and other partners are currently discussing the implementation of a school feeding program. In addition, UNICEF and CRS are discussing a possible implementation of a project aiming at providing assistance to 10,000 of the most vulnerable schoolchildren in Gonaives.
Logistics and Emergency Telecommunications
11. Since roads are open between Port au Prince and Gonaives, actors are encouraged to use them as much as possible to transport cargo. The WFP-contracted CITA II vessel delivered food commodities to the southern peninsula this week. On 12 October, some 117MT of food commodities were transported to Miragoane and further were delivered to Fonds des Negres, Fonds des Blancs, and Paillant for distributions to targeted beneficiaries in collaboration with Caritas. The inter-agency radio room is temporarily installed at the WFP office in the MINUSTAH compound but will be relocated to the port.
Early Recovery
12. UNDP hired a waste management expert to evaluate the waste/mud disposal and make recommendations in the coming days/weeks. The main challenge in the cleaning process is to reach a balance between the cleaning of buildings, properties and streets, and the evacuation of the mud to the dumping site. An early recovery workshop took place with Government representatives from the ten regional departments as well as from the national level.
Protection
13. Partners continue to raise serious concerns over some privately-owned shelters from which internally displaced people have been forced to leave. UNICEF and MINUSTAH will implement a monitoring system for expulsions to as soon as possible. Additionally, they will advocate to obtain an agreement from the owners of the buildings to allow the population to stay until a clear relocation strategy is implemented. The Civil Protection has requested the Protection Cluster to draft a strategy of distribution that will take into consideration the needs of handicapped people. Handicap International and local authorities will work on a strategy regarding the obligation of non-discrimination and specific needs of vulnerable groups. The implementation of this strategy will be carried out under the technical support of UNICEF.
Full_Report (pdf* format - 195.9 Kbytes)
Date: 16 Oct 2008
This situation report is based on information received from, the UN Emergency Technical Team (UNETT) in the affected countries, the Regional Office in Panama and the National Hurricane Centre. This situation report covers the effects of storms and Hurricanes "Gustav", "Ike" and "Omar" in the Caribbean.
HIGHLIGHTS
- The 15th tropical depression of the season has transformed into Hurricane Omar affecting, as a category three hurricane, Anguilla, Antigua and Barbuda, the British Virgin Islands, Montserrat, and Saint Kitts and Nevis. Damage is however limited.
- In Haiti, shelter material is a priority. The Flash Appeal is 23.5% funded with early recovery remaining 0% funded.
SITUATION
1. The vulnerability in the Caribbean has significantly increased since the beginning of the hurricane season and only little rain can have a significant impact on the populations at risk. October is part of the peak portion of the hurricane season. Activity drops off only around mid or end October. The 15th tropical depression of the season has transformed into Hurricane Omar affecting on October 15, as a category three hurricane, Anguilla, Antigua and Barbuda, the British Virgin Islands, Montserrat, and Saint Kitts and Nevis.
HAITI
2. While Haiti was not under any threat from Omar, several cells may break away from the system and cause some showers and isolated thunderstorms. Following the passage of Fay, Gustav, Hanna and Ike, aid agencies continue to respond to the needs of disaster-affected populations with the support of clusters. Map Action has extended its support to OCHA, clusters and UN agencies for one month.
Shelter and Non-Food Items
3. The focus of the shelter cluster this week was on Gonaives. Updated data on shelters and population flows is being collected. Cluster members visited potential relocations sites suggested by governmental authorities. Results will be circulated shortly. An activity implementation framework specific to Gonaives has been developed. The cluster members agreed on and disseminated a preliminary advocacy message to highlight shelter material as a priority, emphasize the gaps as well as request emergency shelter expertise. At the national level, experts would establish a working group to develop best practice guidance in response to local needs in transitional shelters.
The current gaps identified for non-food items at the national level include 104,546 tarpaulins, 101,972 plastic sheeting, and 101,972 sheets (preferred over blankets) 101,783 sleeping mats, 132,675 mosquito nets, 93,110 tools, 37,135 hygiene kits, and 58,803 cooking kits. However, those estimates will be adjusted as other information becomes available.
Water and Sanitation
4. UNICEF in collaboration with Action Contre la Faim have set up temporary water pumping and treatment stations producing an estimated 400,000 liters of water per day in Gonaives. The drinking water is then distributed in 28 locations throughout the city.
Food
5. As of 14 October, WFP has distributed 4,622 metric tons of food items to 483,104 beneficiaries including 12,300 new ones in previously inaccessible localities of Lagrange and Belanger in the department of Artibonite. In addition, WFP delivered some 10MT of food commodities on 10 and 11 October to the locality of Delatre in the department of South-East for distributions to new beneficiaries through Caritas. In Gonaives, WFP has distributed some 3,123MT of food assistance, which corresponds to 625,841 fortnightly rations distributed to beneficiaries. On 14 October, WFP has sent additional 120 MT of cereals to Gonaives by road for distributions to targeted beneficiaries. WFP is working in Gonaives with the following partners: Amurt, Care, Caritas, Direction Protection Civile, ILO, IOM, MINUSTAH, MSF, OCHA, UNDP, UNICEF, WHO and Yele.
6. The food-for-work activities carried out by WFP's partner AMURT to clean up schools in Gonaives have reached some 2,165 beneficiaries for the 14 schools that have been completed. This week, additional 36 schools are being rehabilitated. More food-for-work activities are under discussion. The rapid family census exercise has been completed in Gaterau, Trou Sable and Tout Couleuvre. Data for these locations are now being processed for beneficiary cards to be printed out and distributed to the families. Census activities are currently ongoing in Raboto, Jubile, Bienac, Descahos, Pack Vincent and Praville.
Health
7. The normalization of the current health situation has resulted in partners decreasing their activities in the affected areas, except in Gonaives where IFRC, MDM, MSF and PSF continue to work. While no epidemic has been reported as of 13 October, the Center for Disease Control (CDC) and WHO are supporting biological analysis on eruptive diseases. The health sector's successes are inherent to the cluster's coordinated response to the health situation in the affected areas. Those efforts have enabled the implementation of mobile hospitals and mobile clinics by the Ministry of Health, Bombeiros Unidos, Caritas, IFRC-Haitian Red Cross, MDM Canada/France/Suisse, MSF Belgium/France, Health Partners, Pharmaciens Sans Frontières, SAMU, TDH, White Helmets and PAHO/WHO/UNFPA/UNICEF. In Gonaives, the temporary hospital set-up by MSF-Belgium is still functional with a 60-80 bed capacity. WHO has sustained anti-viral measures; the cold chain has been restored in Gonaives, enabling to restart the expanded immunization program.
8. However, gaps include the insufficient biological samples for diagnosing fevers and the precarious general nutritional situation of populations coupled with the lack of reference centers. In addition, access to healthcare is financially difficult, particularly for vulnerable populations whose income could decrease due to the increase in food prices and the purchase of school equipments and fees. In light of the above, the Health sector has identified priorities to be implemented countrywide. Those priorities include: 1) the facilitation of financial access to health care; 2) a nutritional assessment and an increase of the reference centers; 3) and increased access to safe water; 4) the expansion of anti-viral measures to prevent dengue fever; and 5) the Rehabilitation of a dozen run-down health centers in the Artibonite, North West, South, and South East departments. In Gonaives, one of the priorities is to support the reconstruction of a departmental hospital in a safe area. Meanwhile, WHO and the Ministry of Health will soon be supporting the fight against vector diseases and the rehabilitation of individual wells with the support of the WASH and Health clusters. The maintenance of mobile clinics in Artibonite, Grande Anse and West will be guaranteed by the IFRC, MDM and MSF. Furthermore, according to local health authorities, 450 persons living with HIV/AIDS were treated with ARV before the flooding.
Nutrition
9. MDM-France recently conducted a rapid assessment of the nutritional situation in Gonaives. Of the 147 surveyed children, 12 cases of moderate malnutrition (8.2 %) and 2 cases of acute malnutrition (1.4 %) have been identified. Partners in other parts of the country confirm the increased number of children attending feeding centers through t regular programs. UNICEF will complete data analysis of malnutrition in the South Department based on the data provided by Terre des Hommes. UNICEF is providing therapeutic food to MSF-Belgium and MDM-France to treat an estimated 500 severely malnourished children in Gonaives. The Agency provided to MDM-France one Emergency Health Kit (serving 10,000 people for 3 months), equipment to weight and measure children, water treatment materials and a water testing kit to enable MDM-France to maintain its 14 mobile health clinics throughout Gonaïves. The clinics carry out 300 consultations per day. A joint nutritional assessment will be carried out in November by the Government and the Nutrition Cluster. Meanwhile, in the North-West, South and South-East, nutritional assessments are being carried out by ID, Merlin, MSF and TDH.
Education
10. WFP school feeding activities have resumed this week throughout the country, except for Gonaives. The beginning of the school year was delayed by a month due to the damage caused by storms and hurricanes as schools being used as temporary shelters. UNICEF maintains its support to the Ministry of Education for the ongoing cleaning of 130 schools in Gonaives to allow children to return to class as soon as possible. UNICEF, WFP and other partners are currently discussing the implementation of a school feeding program. In addition, UNICEF and CRS are discussing a possible implementation of a project aiming at providing assistance to 10,000 of the most vulnerable schoolchildren in Gonaives.
Logistics and Emergency Telecommunications
11. Since roads are open between Port au Prince and Gonaives, actors are encouraged to use them as much as possible to transport cargo. The WFP-contracted CITA II vessel delivered food commodities to the southern peninsula this week. On 12 October, some 117MT of food commodities were transported to Miragoane and further were delivered to Fonds des Negres, Fonds des Blancs, and Paillant for distributions to targeted beneficiaries in collaboration with Caritas. The inter-agency radio room is temporarily installed at the WFP office in the MINUSTAH compound but will be relocated to the port.
Early Recovery
12. UNDP hired a waste management expert to evaluate the waste/mud disposal and make recommendations in the coming days/weeks. The main challenge in the cleaning process is to reach a balance between the cleaning of buildings, properties and streets, and the evacuation of the mud to the dumping site. An early recovery workshop took place with Government representatives from the ten regional departments as well as from the national level.
Protection
13. Partners continue to raise serious concerns over some privately-owned shelters from which internally displaced people have been forced to leave. UNICEF and MINUSTAH will implement a monitoring system for expulsions to as soon as possible. Additionally, they will advocate to obtain an agreement from the owners of the buildings to allow the population to stay until a clear relocation strategy is implemented. The Civil Protection has requested the Protection Cluster to draft a strategy of distribution that will take into consideration the needs of handicapped people. Handicap International and local authorities will work on a strategy regarding the obligation of non-discrimination and specific needs of vulnerable groups. The implementation of this strategy will be carried out under the technical support of UNICEF.
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L’UNESCO octroie une aide pour réparer les écoles endommagées en Haïti
HPN / Posté le 16 octobre 2008
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) vient d’octroyer une aide d’urgence de 100.000 dollars en faveur des établissements scolaires endommagés lors du passage des ouragans en Haïti.
L’aide consiste en deux contributions financières de 50,000.00 dollars des Etats Unis chacune.
Une fois crédités à la Commission nationale, ces montants, totalisant 100 mille dollars, seront utilisés dans le cadre de la réhabilitation d’écoles endommagées et de l’acquisition de certains matériels éducatifs au profit des départements du Sud-est et de l’Artibonite respectivement.
La Commission nationale haïtienne de coopération avec l’UNESCO dirigé par M. Jean Coulanges avait soumis deux requêtes d’aide au siège de l’Organisation, à Paris, en faveur des écoles sinistrées du Sud-est et de l’Artibonite.
Ce type d’assistance est accordé par l’UNESCO à ses Etats membres, depuis l’exercice 1990-1991, lorsqu’il y a une situation insurmontable à l’occasion de phénomènes naturels tels tempête, ouragan, cyclone, séisme, glissement de terrain, inondation ou autres affectant les domaines de l’éducation, de la science, de la culture ou de la communication.
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) vient d’octroyer une aide d’urgence de 100.000 dollars en faveur des établissements scolaires endommagés lors du passage des ouragans en Haïti.
L’aide consiste en deux contributions financières de 50,000.00 dollars des Etats Unis chacune.
Une fois crédités à la Commission nationale, ces montants, totalisant 100 mille dollars, seront utilisés dans le cadre de la réhabilitation d’écoles endommagées et de l’acquisition de certains matériels éducatifs au profit des départements du Sud-est et de l’Artibonite respectivement.
La Commission nationale haïtienne de coopération avec l’UNESCO dirigé par M. Jean Coulanges avait soumis deux requêtes d’aide au siège de l’Organisation, à Paris, en faveur des écoles sinistrées du Sud-est et de l’Artibonite.
Ce type d’assistance est accordé par l’UNESCO à ses Etats membres, depuis l’exercice 1990-1991, lorsqu’il y a une situation insurmontable à l’occasion de phénomènes naturels tels tempête, ouragan, cyclone, séisme, glissement de terrain, inondation ou autres affectant les domaines de l’éducation, de la science, de la culture ou de la communication.
Drogue et terrorisme vont de pair selon René Préval
HPN / Posté le 16 octobre 2008
Le président haïtien René Préval, en visite au Canada dans le cadre du XIIe Sommet de la francophonie, a dénoncé l’«hypocrisie» des pays consommateurs de drogue (États-Unis et les pays de l’Europe) et «qui se paie le luxe de dénoncer les autres».
Le président haïtien a fait cette déclaration lors d’un diner-causerie avec des personnalités de la communauté haïtienne de Montréal.
Le chef de l’État rappelle qu’à la fin de son premier mandat (1996-2001) il avait condamné cette même «hypocrisie qui est derrière cette dénonciation annuelle et permanente des pays de production et de transit».
Le dernier rapport du Département d’État américain pointe toujours Haïti parmi plus de 20 pays de production et de transit de la drogue vers les États-Unis et l’Europe. «Il n’est pas normal que le pays qui provoque cette production se paie le luxe de dénoncer les autres sans rien faire chez lui», martèle le chef de l’État en citant nommément les États-Unis. «Tant qu’il y aura une demande, il y aura une production et il y aura un transit», prévient-il. René Préval fustige également l’«inaction» de Washington dans la lutte à mener aux trafiquants. «J’ai signé avec eux un accord de coopération qui leur permet de pénétrer dans les eaux haïtiennes pour traquer les dealers, eux qui en ont les moyens», rappelle-t-il.
Terrorisme
René Préval renouvelle son appel à l’aide de la communauté internationale afin d’éviter que son pays tombe, en plus des mains de dealers, mais aussi, de terroristes. Selon lui, la drogue et le terrorisme utilisent les mêmes méthodes et pratiques de corruption des fonctionnaires, de la police entre autres des États faibles comme Haïti.
«C’est un pays où un passeport se fait en très peu de temps, où de faux documents peuvent se fabriquer en très peu de temps», narre le chef de l’État à des compatriotes qui avaient l’air de ne pas en revenir. Le président y est même allé par des on-dit lors de son intervention au Complexe Christina, une prestigieuse salle de réception tenue par un Haïtien, pour étayer ses allégations.
«On dit, et vous l’avez peut-être entendu, à propos de l’attentat du 11 septembre 2001 que certains des terroristes sont passés par Haïti», commente le chef de l’État devant un parterre d’Haïtiens de Montréal.
Avant de se rendre à Québec pour le Sommet de la Francophonie, René Préval, incite la diaspora haïtienne à venir en aide à leurs compatriotes restés au pays. Le président qui apparait fatigué et triste d’évoquer le passage des ouragans sur le pays, dit ne plus trouver les mots pour décrire «la douleur et la souffrance des populations les plus touchées».
«Il n’est pas facile d’expliquer cette réalité, dit-il, même ceux qui sont à Port-au-Prince parfois ne mesurent pas l’ampleur de ce qui est arrivé». Selon lui de nouvelles dispositions sont prises par le bureau de la première ministre Michèle Pierre-Louis en vue de faciliter l’acheminement de l’aide.
Le président haïtien René Préval, en visite au Canada dans le cadre du XIIe Sommet de la francophonie, a dénoncé l’«hypocrisie» des pays consommateurs de drogue (États-Unis et les pays de l’Europe) et «qui se paie le luxe de dénoncer les autres».
Le président haïtien a fait cette déclaration lors d’un diner-causerie avec des personnalités de la communauté haïtienne de Montréal.
Le chef de l’État rappelle qu’à la fin de son premier mandat (1996-2001) il avait condamné cette même «hypocrisie qui est derrière cette dénonciation annuelle et permanente des pays de production et de transit».
Le dernier rapport du Département d’État américain pointe toujours Haïti parmi plus de 20 pays de production et de transit de la drogue vers les États-Unis et l’Europe. «Il n’est pas normal que le pays qui provoque cette production se paie le luxe de dénoncer les autres sans rien faire chez lui», martèle le chef de l’État en citant nommément les États-Unis. «Tant qu’il y aura une demande, il y aura une production et il y aura un transit», prévient-il. René Préval fustige également l’«inaction» de Washington dans la lutte à mener aux trafiquants. «J’ai signé avec eux un accord de coopération qui leur permet de pénétrer dans les eaux haïtiennes pour traquer les dealers, eux qui en ont les moyens», rappelle-t-il.
Terrorisme
René Préval renouvelle son appel à l’aide de la communauté internationale afin d’éviter que son pays tombe, en plus des mains de dealers, mais aussi, de terroristes. Selon lui, la drogue et le terrorisme utilisent les mêmes méthodes et pratiques de corruption des fonctionnaires, de la police entre autres des États faibles comme Haïti.
«C’est un pays où un passeport se fait en très peu de temps, où de faux documents peuvent se fabriquer en très peu de temps», narre le chef de l’État à des compatriotes qui avaient l’air de ne pas en revenir. Le président y est même allé par des on-dit lors de son intervention au Complexe Christina, une prestigieuse salle de réception tenue par un Haïtien, pour étayer ses allégations.
«On dit, et vous l’avez peut-être entendu, à propos de l’attentat du 11 septembre 2001 que certains des terroristes sont passés par Haïti», commente le chef de l’État devant un parterre d’Haïtiens de Montréal.
Avant de se rendre à Québec pour le Sommet de la Francophonie, René Préval, incite la diaspora haïtienne à venir en aide à leurs compatriotes restés au pays. Le président qui apparait fatigué et triste d’évoquer le passage des ouragans sur le pays, dit ne plus trouver les mots pour décrire «la douleur et la souffrance des populations les plus touchées».
«Il n’est pas facile d’expliquer cette réalité, dit-il, même ceux qui sont à Port-au-Prince parfois ne mesurent pas l’ampleur de ce qui est arrivé». Selon lui de nouvelles dispositions sont prises par le bureau de la première ministre Michèle Pierre-Louis en vue de faciliter l’acheminement de l’aide.
Le Président de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, se rend à Haïti
Communiqué de presse n°:2009/119/LCR
Contacts : À Port-au-Prince : Alejandro Cedeño (509) 3412-4480
acedeno@worldbank.org
À Washington : Patricia da Camara (202) 473-4019
pdacamara@worldbank.org
WASHINGTON, le 16 octobre 2008 – Le Président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, se rendra à Haïti la semaine prochaine pour marquer le soutien énergique de la Banque à ce pays, faire œuvre de sensibilisation à la situation dans laquelle le pays se trouve après avoir été récemment frappé par des catastrophes naturelles, mobiliser le soutien des donateurs et procéder à un échange de vues sur les prêts d’urgence, la crise alimentaire, les perspectives économiques et les plans de développement à moyen et long termes.
« Il faut donner à Haïti les possibilités de se relever. La communauté internationale se doit de faire face à la tâche et de soutenir le Gouvernement et le peuple haïtiens dans les efforts qu’ils déploient, » a déclaré Zoellick. « Nous devons œuvrer à préserver les acquis précieux du développement, particulièrement pour les populations touchées par les catastrophes naturelles, la crise alimentaire et des carburants et la crise financière qui menacent non seulement de frapper les plus pauvres mais de les écraser »,” a-t-il ajouté.
La semaine dernière, Zoellick a annoncé le déblocage d’un don d’urgence supplémentaire de 25 millions de dollars en faveur de Haïti pour aider au relèvement, à la reconstruction et au renforcement des capacités institutionnelles face aux dégâts catastrophiques causés par quatre tempêtes et ouragans tropicaux depuis août.
Pendant sa visite à Haïti (20-22 octobre), Zoellick rencontrera le Président René Préval et des membres de son cabinet. Il se rendra également dans les zones sinistrées, notamment à Gonaives, et sur les lieux de mise en œuvre des projets parrainés par la Banque mondiale, comme le programme d’alimentation à l’école. Zoellick rencontrera des représentants du gouvernement, des donateurs, de la société civile et du secteur privé pour procéder à un échange de vues sur la coordination des interventions nationales face aux catastrophes, la sécurité alimentaire et l’agriculture.
Depuis 2005, la Banque mondiale a approuvé 240 millions de dollars d’aide à Haïti, y compris un don d’urgence récent de 10 millions de dollars destiné à aider le gouvernement à faire face à la crise des prix alimentaires. Ce total ne comprend pas les fonds supplémentaires de 25 millions de dollars dont le déblocage a été annoncé au début du mois ni les quelque 14 millions de dollars de ressources du fonds fiduciaire qui ont été investis à Haïti.
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Pour plus d’informations sur les actions de la Banque mondiale à Haïti, consultez le site :
http://www.banquemondiale.org/haiti
Contacts : À Port-au-Prince : Alejandro Cedeño (509) 3412-4480
acedeno@worldbank.org
À Washington : Patricia da Camara (202) 473-4019
pdacamara@worldbank.org
WASHINGTON, le 16 octobre 2008 – Le Président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, se rendra à Haïti la semaine prochaine pour marquer le soutien énergique de la Banque à ce pays, faire œuvre de sensibilisation à la situation dans laquelle le pays se trouve après avoir été récemment frappé par des catastrophes naturelles, mobiliser le soutien des donateurs et procéder à un échange de vues sur les prêts d’urgence, la crise alimentaire, les perspectives économiques et les plans de développement à moyen et long termes.
« Il faut donner à Haïti les possibilités de se relever. La communauté internationale se doit de faire face à la tâche et de soutenir le Gouvernement et le peuple haïtiens dans les efforts qu’ils déploient, » a déclaré Zoellick. « Nous devons œuvrer à préserver les acquis précieux du développement, particulièrement pour les populations touchées par les catastrophes naturelles, la crise alimentaire et des carburants et la crise financière qui menacent non seulement de frapper les plus pauvres mais de les écraser »,” a-t-il ajouté.
La semaine dernière, Zoellick a annoncé le déblocage d’un don d’urgence supplémentaire de 25 millions de dollars en faveur de Haïti pour aider au relèvement, à la reconstruction et au renforcement des capacités institutionnelles face aux dégâts catastrophiques causés par quatre tempêtes et ouragans tropicaux depuis août.
Pendant sa visite à Haïti (20-22 octobre), Zoellick rencontrera le Président René Préval et des membres de son cabinet. Il se rendra également dans les zones sinistrées, notamment à Gonaives, et sur les lieux de mise en œuvre des projets parrainés par la Banque mondiale, comme le programme d’alimentation à l’école. Zoellick rencontrera des représentants du gouvernement, des donateurs, de la société civile et du secteur privé pour procéder à un échange de vues sur la coordination des interventions nationales face aux catastrophes, la sécurité alimentaire et l’agriculture.
Depuis 2005, la Banque mondiale a approuvé 240 millions de dollars d’aide à Haïti, y compris un don d’urgence récent de 10 millions de dollars destiné à aider le gouvernement à faire face à la crise des prix alimentaires. Ce total ne comprend pas les fonds supplémentaires de 25 millions de dollars dont le déblocage a été annoncé au début du mois ni les quelque 14 millions de dollars de ressources du fonds fiduciaire qui ont été investis à Haïti.
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Pour plus d’informations sur les actions de la Banque mondiale à Haïti, consultez le site :
http://www.banquemondiale.org/haiti
Quel plan pour la relance du secteur sportif en Haïti ?
HPN
Posté le 16 octobre 2008
Le paysage sportif haïtien est sombre. Outre les problèmes de politique sportive, les rares infrastructures sportives existant dans le pays ont été affectées par le passage d’ouragans. Les championnats nationaux ont cessé. Le parlement questionne.
Peu après son audition par la commission jeunesse et sport de la chambre basse, le ministre des sports fraichement installé, Evans Lescouflair, a effectué une tournée en province où il a promis de travailler pour l’instauration d’infrastructures sportives.
Le ministre dit miser gros sur les jeunes qui symbolisent l’axe principal de sa politique, une politique à élaborer. Pour l’heure M. Evans Lescouflair planche sur la restructuration au sein de son ministère. Il a déja payé des arriérés de salaire, précise le ministre.
Evans Lescouflair s’est gardé de tout commentaire sur la crise qui secoue le Football. Le président de la fédération haïtienne de football.
Le constat est alarmant et le député Anthony Dumont, président de la commission jeunesse et sport de la chambre des députés, ne cache pas ses inquiétudes. Le sport ne se résume pas au football.
Le parlementaire a souhaité que toutes les fédérations constituées soumettent un budget au ministère des sports et un programme en vue d’assurer la relance des pratiques sportives dans le pays.
Le ministre des sports a promis d’agir sur le long terme. Entre temps, Haïti affiche des performances décevantes sur le plan international. Haïti n’a gagné aucune médaille aux jeux olympiques de Pékin 2008 et la sélection senior de Football a été éliminée de la course au mondial 2010 qui se tiendra en Afrique du Sud.
Posté le 16 octobre 2008
Le paysage sportif haïtien est sombre. Outre les problèmes de politique sportive, les rares infrastructures sportives existant dans le pays ont été affectées par le passage d’ouragans. Les championnats nationaux ont cessé. Le parlement questionne.
Peu après son audition par la commission jeunesse et sport de la chambre basse, le ministre des sports fraichement installé, Evans Lescouflair, a effectué une tournée en province où il a promis de travailler pour l’instauration d’infrastructures sportives.
Le ministre dit miser gros sur les jeunes qui symbolisent l’axe principal de sa politique, une politique à élaborer. Pour l’heure M. Evans Lescouflair planche sur la restructuration au sein de son ministère. Il a déja payé des arriérés de salaire, précise le ministre.
Evans Lescouflair s’est gardé de tout commentaire sur la crise qui secoue le Football. Le président de la fédération haïtienne de football.
Le constat est alarmant et le député Anthony Dumont, président de la commission jeunesse et sport de la chambre des députés, ne cache pas ses inquiétudes. Le sport ne se résume pas au football.
Le parlementaire a souhaité que toutes les fédérations constituées soumettent un budget au ministère des sports et un programme en vue d’assurer la relance des pratiques sportives dans le pays.
Le ministre des sports a promis d’agir sur le long terme. Entre temps, Haïti affiche des performances décevantes sur le plan international. Haïti n’a gagné aucune médaille aux jeux olympiques de Pékin 2008 et la sélection senior de Football a été éliminée de la course au mondial 2010 qui se tiendra en Afrique du Sud.
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